- Où se situe la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ?
- Découvrez la faune et la flore de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia
- Les alentours de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia
Réserve naturelle de l’étang de Biguglia
La réserve naturelle de l’étang de Biguglia, située en Haute-Corse, vous invite à une immersion au cœur de paysages authentiques et préservés. Ce lieu exceptionnel offre un cadre unique où l’eau, la terre et la végétation se mêlent harmonieusement. Vous y découvrirez une biodiversité remarquable, où chaque pas vous rapproche un peu plus de la nature sauvage et intacte de l’île de beauté. Entre marais, lagunes et zones humides, partez à la rencontre d’une faune diversifiée et d’une flore fascinante qui fait de cette réserve un véritable sanctuaire pour les amoureux de la nature.
Où se situe la réserve naturelle de l’étang de Biguglia ?
La réserve naturelle de l’étang de Biguglia, classée en 1994, constitue l’une des plus vastes zones humides protégées de Corse. Avec ses 1 790 hectares, elle s’étend principalement autour de l’étang éponyme, qui est le plus grand plan d’eau lagunaire de l’île. Implantée au sein du département de la Haute-Corse, cette réserve s’étale sur plusieurs communes clés, à savoir Furiani, Biguglia, Borgo et Lucciana, formant un vaste territoire dédié à la conservation de la faune et de la flore.
La réserve naturelle de l’étang de Biguglia occupe presque l’intégralité du littoral de la plaine de la Marana, elle englobe une mosaïque de paysages variés, où se mêlent eaux douces, zones humides et rivages marécageux. Cette diversité d’habitats en fait un refuge privilégié pour une multitude d’espèces animales et végétales, certaines d’entre elles étant endémiques ou menacées. L’étang de Biguglia lui-même joue un rôle central dans la régulation des écosystèmes locaux, tout en assurant une continuité entre les terres et la mer Méditerranée.
Découvrez la faune et la flore de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia
Plongez au cœur de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia, un véritable sanctuaire de biodiversité où chaque pas vous rapproche de l’essence même d’une nature préservée. Dès votre arrivée, la végétation luxuriante vous enveloppe, et dévoile un monde où chaque plante joue un rôle clé dans l’équilibre fragile de cet écosystème exceptionnel.
Parmi les merveilles aquatiques, les herbiers de phanérogames s’étendent sous l’eau comme de véritables prairies sous-marines. Ces plantes à fleurs, invisibles à première vue, nourrissent l’étang en abritant poissons et invertébrés, faisant battre le cœur de la vie sous-marine. Au bord des marais, la fougère des marais, avec son feuillage délicatement allongé, enrichit les zones humides en offrant refuge à une multitude de petites créatures. Faites la découverte de la flèche d’eau, avec ses feuilles en forme de pointe, purifiant naturellement l’eau dans un ballet silencieux.
L’hibiscus à cinq fruits, avec ses fleurs rose éclatantes, est une rareté protégée, témoignant de la richesse floristique du littoral méditerranéen. Le tamaris d’Afrique, quant à lui, se fond dans les paysages côtiers avec ses inflorescences roses et ses feuilles écailleuses, jouant un rôle essentiel dans la stabilisation des sols salins. En vous aventurant plus loin, vous découvrirez la lavande de mer, ses fleurs mauves dansant au vent sur les prés salés, tandis que l’aulne glutineux, ancré près des marais, stabilise les berges avec ses racines symbiotiques, apportant force et vitalité aux rives.
Les peupliers grisards, ornent les sols sableux, offrant un contraste saisissant entre le vert profond de leurs feuilles et le blanc soyeux de leur revers. Cette végétation d’une grande diversité assure la résilience de cet environnement face aux défis naturels.
Mais la richesse de la réserve ne s’arrête pas là. Les airs sont habités par plus de 120 espèces d’oiseaux, chacun ajoutant sa mélodie à cette symphonie naturelle. Le cri distinctif du foulque macroule résonne sur les eaux, tandis que le majestueux flamant rose déploie ses ailes avec grâce. Les roselières abritent des trésors plus discrets : le martin-pêcheur aux couleurs vives, le bruant des roseaux et la lusciniole à moustaches qui se faufilent entre les roseaux. Au bord des espèces vasières, les goélands et mouettes cohabitent avec les échassiers, offrant un spectacle saisissant.
Sur la terre ferme, les reptiles et amphibiens partagent ce havre de paix. La tortue d’Hermann, discrète et précieuse, côtoie la cistude d’Europe dans les eaux calmes. Même les poissons, dont l’anguille et le loup de mer, participent à la vitalité de l’étang, certains servant de base à une pêche artisanale respectueuse de cet environnement.
La réserve naturelle de l’étang de Biguglia est un refuge naturel où la faune et la flore se rencontrent dans une harmonie parfaite. Chaque élément, de cette réserve naturelle, contribue à cette alchimie, faisant de ce site un trésor à préserver et à découvrir. En vous y rendant, vous participez à la préservation d’un patrimoine naturel unique, tout en vous offrant une parenthèse enchantée au milieu d’une nature authentique.
Les alentours de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia
À moins de 20 minutes de la réserve naturelle de l’étang de Biguglia, une escapade à la plage de l’Arinella vous offre une parfaite occasion de vous détendre au bord de la mer. Les rayons chaleureux du soleil corse vous accompagneront lors d’un après-midi agréable, entre sable fin et brise marine.
Non loin de la réserve, le Fortin de Biguglia, situé sur l’île aux Pêcheurs, est un vestige historique témoignant de l’ingéniosité des Génois, qui l’avaient intégré dans leur dispositif de défense pour protéger la ville de Bastia.
Toujours dans ce même périmètre, l’écomusée est un lieu touristique idéal pour en découvrir davantage sur la Corse. Avec ses différentes salles d’exposition, vous découvrirez que l’un des points forts de ce musée est son aquarium, où sont hébergées plusieurs espèces de poissons vivant dans l’étang de Biguglia. Une visite qui permet de mieux comprendre la richesse de cet écosystème unique.
