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A découvrir
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- La citadelle de Bonifacio
- Le couvent de Marcassu
- Le château de la Punta
- Le site préhistorique de Filitosa
Outre ses merveilles naturelles, la Corse nous offre aussi le cadeau d’un musée à ciel ouvert. Sites archéologiques, citadelles, tours, châteaux, églises, couvents… Il y a toujours un monument à visiter à proximité. Certains remontent à la préhistoire ou l’Antiquité, mais la plupart sont des traces de l’occupation génoise, qui bâtit pour protéger, surveiller, et asseoir la puissance de l'Eglise dans l’île. Tous les monuments de l’île sont protégés ou classés, mais tous ne sont pas restaurés. Retour sur quelques édifices emblématiques.
La citadelle de Bonifacio
S’il est un chef-d'œuvre de ville fortifiée, c’est bien Bonifacio. Trônant sur ses célèbres falaises de calcaire striées, à la pointe sud de la Corse, la citadelle fascine par son gigantisme et sa position. Lorsque les Génois prennent le contrôle de la Corse, à la fin du XVIIIème siècle, le site, occupé depuis la préhistoire, devient l’avant-poste de l’île sur la Méditerranée. Ils fondent la ville de Bonifacio sur le plateau, et l’entourent d’un tel réseau de fortifications qu’elle en devient imprenable. À l’intérieur prennent place les colons, civils et militaires, dans ce qui s'appelle la haute-ville. Au cours des siècles, les murailles se renforcent et s’habillent d'éléments défensifs supplémentaires. Aujourd’hui, la citadelle est quasiment intacte et la haute-ville, riche de ses édifices classés, est toujours habitée. Se promener dans ses ruelles étroites, c'est déjà visiter un musée : ruelles étroites, maisons qui s’étirent vers le haut, églises et loggias, escalier de légende… Avec, en prime, des points de vue vertigineux sur la mer jusqu’aux côtes sardes.
Le couvent de Marcassu
Quelle drôle d’histoire que celle de ce couvent… Bâti au XVIIème siècle par les moines franciscains, dans ce qui était à l’époque la "Sainte Balagne”, tant la région comptait d'édifices religieux, le couvent est un édifice ambitieux. Avec ses 1 500 mètres carrés, ses 40 salles, son église et son cloître, il règne sur la riche vallée de l’Aregno. Cet âge d’or durera jusqu’à la Révolution où Marcassu est déclaré bien national, et vendu aux enchères. Dépouillé de son pouvoir et d’une bonne partie de ses richesses, le couvent tombe peu à peu dans l’oubli. Le diocèse ne peut entretenir ce monument coûteux et sa toiture prend l’eau. En 2019, une jeune communauté, les sœurs du Rosaire de l’Annonciation s’y installent. Dynamiques, elles font revivre le couvent et sollicitent l’aide du mécénat privé, finissant par emporter une importante subvention du “Loto du Patrimoine”. Les travaux sont en cours, bientôt le couvent pourra de nouveau accueillir des camps d’enfants et des aspirantes à une retraite hors du monde.
Le château de la Punta
Un élégant château du XIXème siècle, surplombant le golfe d’Ajaccio, c’est ce que l’on croit en voyant le château de la Punta, mais l’édifice est en réalité une véritable curiosité architecturale et historique. C’est en effet à partir de pierres venant d’une résidence royale du XVIème siècle, que le bâtiment fut construit. En 1891, le comte Pozzo Di Borgo achète des pierres venant du Palais des Tuileries pour bâtir son château. Il faudra 8 ans pour réaliser ce rêve, mais le château est une réussite et bénéficie de toutes les dernières innovations modernes. En 1978, c’est le drame : un incendie ravage Punta. Il est fermé au public pour une durée indéterminée. Il faut restaurer la façade et les abords, réparer la toiture, traiter la structure métallique corrodée par l'air marin… Les premiers diagnostics sont faits en 2017, alors que le Conseil général de Corse-du-Sud est propriétaire du château. Mais il faudra la naissance de la Collectivité de Corse, réunissant les deux départements, pour que les travaux soient enfin lancés. Commencés en septembre 2020, ils sont prévus pour 4 ans.
Le site préhistorique de Filitosa
Plus qu’un site archéologique, Filitosa est une expérience inoubliable. Un voyage dans le temps des origines dont on sort forcément ému. Quand on arrive sur place, dans cette belle campagne calme de la vallée du Taravo, on ne pressent pas l’intensité de la découverte qui va suivre. Et soudain, les statues sont là : Filitosa V, sans tête, mais avec ses armes, puis les autres guerriers placés sur le mur de l’oppidum, dont Filitosa VI, le casqué, et Filitosa IX, la star des menhirs qui, seul, vous oppose un visage. On comprend que l’agriculteur qui a découvert ces statues sur ces terres ait voué sa vie à cet endroit. Un archéologue a ensuite pris le relais et dirigé 20 ans de fouilles sur le site. On date le peuplement de Filitosa à 6 000 ans avant notre ère, et on sait que les menhirs anthropomorphes remontent à l'âge de Bronze, mais, pour le reste, le mystère reste entier. À quoi servaient les statues ? Qui représentaient-elles ? La seule chose dont on soit sûr, c'est que ces hommes de pierre vous accompagneront longtemps en songe…